Lieu de promenade, site d’activités économiques, refuge pour de nombreuses espèces, la forêt est un espace aux multiples usages où les activités humaines côtoient le gîte et le couvert d’une flore et d’une faune diversifiées. L'indicateur de l'Observatoire, d'état et suivi de la forêt, fournit les grandes tendances d'évolution des surfaces régionales et des modes de gestion.
Les forêts sont composées d'arbres, d'arbustes, d'espèces herbacées et d'animaux de toutes tailles, incluant les micro-organismes tels que les bactéries et champignons essentiels pour capter les minéraux à l'emblématique cerf et son ramage impressionnant. La forêt ne se limite pas à ce qui la compose en surface du sol. Le réseau souterrain et la vie qui s'y développe est un écosystème à part entière. La nature de ce sol, la géographie et le climat associé apportent aux forêts leurs caractéristiques générales : forêt tempérée en Europe ou tropicale au Brésil, forêt de nuages en Thaïlande... Ces conditions environnementales sélectionnent les arbres. Climat, sols, arbres... vont façonner la biodiversité de la forêt, et sélectionner certaines espèces végétales et animales.
En Centre-Val de Loire les forêts sont dites tempérées de plaine (de 0 à 500 m d'altitude), de climat atlantique. Se distinguent aussi des forêts de résineux et de feuillus, associées à des fougères, comme c'est le cas en Sologne, sur terrain sableux, acides. On rencontre aussi des forêts de charmes et de hêtres, dans le Pays-fort ou les marches du Massif-Central, des forêts alluviales de saules et d'aulnes, en bordure de cours d'eau. Au sein même de ces forêts, des mares, des clairières, des lisières, des bois morts vont être l'habitat de certaines espèces spécifiques.
millions d'ha de forêt en région
de peuplement purement feuillus
de peuplement purement conifères
de peuplement mélangé ou mixte
La qualification de "peuplements feuillus" correspond à un couvert supérieur à 75% de feuillus ; "peuplements mélangés ou mixtes" : entre 25 et 75% de feuillus ; "peuplements de conifères" : moins de 25% de feuillus
En Centre-Val de Loire, les chênes sessiles et pédonculés représentent 27 et 26 % du volume de la production régionale annuelle (égal à 189 millions de m3 ).
En terme de surfaces, les proportions sont équivalentes. À la différence du chêne pédonculé qui prend la tête par rapport au chêne sessile (présence inventoriée sur 326 000 ha = 32 %, contre 262 000 ha = 26 %), les autres essences se suivent dans les mêmes ordres de grandeur.
La richesse locale en essences résulte à la fois de choix de gestion et du contexte local. Les variations de cet indicateur peuvent renseigner sur l'effet d'actions sylvicoles mais aussi sur des dynamiques écologiques naturelles.
Les essences recensées par peuplement sont le nombre d'essence inventoriées par placette d'inventaire, ces dernières mesurant 20 ares (= 2 000 m²). La placette d’observation correspond à un disque de 25 m de rayon autour du point d’inventaire. Les forêts régionales sont suivies en continu par l'IGN à travers ces placettes, dans lesquelles de nombreuses informations sont relevées.
La diversité des essences forestières présentes en forêt renseigne directement sur la diversité biologique : elle assure une diversité d’habitats et de sources d’alimentation variées. À chaque essence est associée un cortège d’insectes (entomofaune) ainsi que des tous petits animaux (microfaune) ou de taille intermédiaire (mésofaune) : arthropodes, collemboles... Au-delà de ce rôle de gîte et de couvert, une diversité d’essences offre une meilleure résistance aux stress et aux ravageurs ainsi qu’un meilleur équilibre de l’écosystème.
En Centre-Val de Loire, les peuplements recensés sont riches d'une moyenne de 4,9 essences, équivalent à ce qui est observé à l'échelle de la métropole (moyenne de 5 essences par peuplement).
L’inventaire forestier national recense 194 essences (espèces d’arbres et d’arbustes) dans les forêts métropolitaines françaises. Parmi ces 194 essences, 105 sont indigènes de la France métropolitaine, soit 89 taxons non-indigènes comme les peupliers cultivés.
En Centre-Val de Loire, on observe 72 essences dont 25 non-indigènes à la région biogéographique du Centre-Val de Loire. Les essences non-indigènes représentent 17 % du volume régional. Certaines d'entre elles, comme le Pin sylvestre, le Pin maritime ou le Pin laricio de Corse, l'Épicéa commun ou encore le Sapin pectiné ou le Chêne chevelu sont pour autant indigènes au territoire métropolitain. D'autres sont exotiques à la France, comme le Douglas (originaire de l’ouest de l’Amérique du Nord), le Noyer commun (originaire d'Eurasie) ou les peupliers cultivés (hybrides entre des peupliers européens, américains et/ou asiatiques).
Parmi les 25 espèces non-indigènes, 4 d'entre elles sont des espèces invasives. Il s'agit du Robinier faux-acacia, du Chêne rouge, de l'Érable negundo et du Cerisier tardif. Elles représentent 6 % du volume régional.
espèces principales* dans les forêts de la région
*dont le volume de bois représente plus de 34 000 mètres cube, soit plus de 1 % du volume régional.
taux de boisement en Centre-Val de Loire
campagne IGN inventaire 2019-2023
Le taux de boisement en France est de 32 %
Les forêts publiques (forêts domaniales et forêts des collectivités) sont gérées par l’Office national des forêts (ONF). Elles représentent 12 % de la surface forestière régionale.
Les forêts privées (plus de 3/4 des surfaces boisées en Centre-Val de Loire) bénéficient d’un accompagnement par le Centre national de la propriété forestière (CNPF).
Le Code forestier impose que les deux structures encadrent la gestion durable des forêts au travers :
Les espaces forestiers protégés sont majoritairement des espaces Natura 2000. "La démarche du réseau Natura 2000 privilégie la recherche collective d’une gestion équilibrée et durable des espaces qui tient compte des préoccupations économiques et sociales" (d'après le Centre de ressource Natura 2000). Aucune obligation réglementaire n'est donc associée à ces sites : l'engagement des propriétaires vers des mesures favorables sous forme de contrat Natura 2000 (pour des milieux annexes forestiers : mares, pelouses etc.) est volontaire. Cependant, les documents de gestion (obligatoire pour toute forêt de plus de 20 ha, cf. paragraphe précédent) font l'objet d'une analyse systématique afin de vérifier la compatibilité avec les enjeux des sites (évaluation des incidences).
Au-delà des sites Natura 2000, des espaces forestiers sont concernés par d'autres protections dites "fortes et réglementées" :
des 122 556 ha de forêts publiques
sont des espaces protégés ou à vocation de l’être :
des 836 000 ha de forêts privées
sont des espaces protégés ou à vocation de l’être :
Maintenir une forêt (ou une partie de forêt) en libre évolution, c’est assurer qu’aucune coupe ni aucune intervention humaine sur la végétation ne soient programmées, afin de maintenir le cycle biologique naturel et complet. Seules des perturbations naturelles s'y déroulent. Cela permet de favoriser le maintien des stades biologiques de vieillissement et d'effondrement des forêts, souvent tronqués par le cycle sylvicole qui encourage à récolter les arbres avant.
En Centre-Val de Loire :
La libre évolution constitue un moyen d’augmenter le niveau de naturalité des écosystèmes, en réduisant les impacts anthropiques
La France compte 17,5 millions d’hectares de forêts, couvrant 31 % du territoire métropolitain. Parmi elles, il y a celles que l’on qualifie de vieilles forêts. Il s’agit de forêts anciennes*, de plus de 200 ans d’existence (certaines datant de bien avant le 19ème siècle !) et sur lesquelles il y a peu d'activités humaines depuis 25 ou 50 ans. Elles sont reconnaissables par la présence de gros bois, de vieux arbres et de quantités importantes de bois mort au sol et sur pied.
Les vieilles forêts représentent seulement 1 % du territoire français (entre 350 000 et 450 000 ha) et moins de 0,5 % en plaine. Si elles ont été relativement à l’abri des activités humaines et de l’exploitation jusqu’à présent, de nombreuses menaces pèsent aujourd’hui sur ces milieux, dans un contexte de mobilisation accrue de la ressource en bois. Pourtant, leur rôle est primordial. Elles font partie de notre héritage culturel et social, sont des réservoirs de biodiversité et stockent du carbone à travers la biomasse du sol. Un allié puissant pour contribuer à l’atténuation des effets du changement climatique.
Dans notre région, des vieilles forêts sont recensées dans les régions du Pays fort (Cher) et de la Marche (Cher et Indre).
*les forêts dites "anciennes" n'ont pas connu de défrichement depuis au moins 1850 (leur présence en continu depuis cette date est attestée). On considère que cette date correspond globalement en France au minimum forestier, c'est-à-dire la période à laquelle la surface forestière en France a été la plus faible au cours des derniers millénaires. Les espèces associées sont donc des espèces ayant besoin d'une continuité forestière pour se maintenir (comme l'anémone sylvie que l'on retrouve surtout dans les forêts anciennes). Cependant, les pratiques sylvicoles peuvent être présentes, et une forêt ancienne n'aura ainsi pas forcément de bois âgé. Si ce n'est pas le cas, cette forêt ancienne n'est pas considérée comme une vieille forêt. Une forêt mature (avec du bois âgé) n'est pas non plus une vieille forêt si elle n'est pas ancienne (déjà présente en 1850) (cf. définition de l'IGN).
... pour promouvoir une gestion "douce et durable" des forêts :
Les Cen ont pour mission de sauvegarder les milieux naturels les plus remarquables et, via des plans de gestion adaptés, entretenir ou restaurer la biodiversité correspondante. En Centre-Val de Loire, 1 720 ha de forêts sont gérées par les Cen, dont 76 % sont laissés en libre évolution, soit 1 300 ha.
Les forêts anciennes ne représentent que 78 ha soit 5 % de la surface forestière protégée par les Cen. Dans une optique d’accroissement de la préservation de ces milieux et dans le cadre du projet Sylvae, les Cen en Centre-Val de Loire ont adopté en 2023 une nouvelle stratégie forestière, visant à acquérir des vieilles forêts pour les maintenir en libre évolution pour laisser à la forêt le temps nécessaire à son évolution naturelle.
de forêts gérées par les Cen Centre-Val de Loire & Cen 41
dont
laissés en libre évolution
Riches de micro-habitats pour une multitude d'espèces, les arbres vieux et morts sont indispensables au bon fonctionnement de l'écosystème forestier.
20 à 25 % d'individus (flore et faune confondu, source Stokland et al., 2004) dépendent du bois mort pour leur cycle de vie. Plusieurs milliers d'insectes, de champignons et d'oiseaux sont ainsi concernés par cette ressource. La littérature indique une valeur minimum de 30 m3/ha de bois mort pour la survie des espèces s'en nourrissant (Müller et Bütler, 2013 ; Espaces naturels juillet 2004). En plus de ce rôle nourricier, le bois mort contribue également au cycle biogéochimique en apportant des nutriments indispensables dans les sols.
La façon dont la forêt est gérée est directement en lien avec la présence et le nombre de ces arbres au sein du massif. Les forêts laissées en libre évolution assurent un principe de non-intervention et permettent donc un cycle biologique complet des espèces. Une gestion en mosaïque avec des interactions entre les milieux et une continuité écologique permet de laisser des îlots ainsi préservés, ou des arbres isolés, au sein des forêts en production.
de bois mort au sol
Le bois mort au sol est un morceau de bois détaché de sa souche
de bois mort sur pied
Le bois mort sur pied est un arbre ne présentant aucun signe de croissance végétale au-dessus de 1,30 mètres
Contre 18 m3/ha de bois mort au sol et 9 m3/ha de bois mort sur pied en métropole.
Le changement climatique exerce une pression croissante sur les écosystèmes forestiers en Europe. Les massifs forestiers que nous connaissons sont amenés à être modifiés face aux épisodes de sécheresse, dispersion de ravageurs, canicule, incendies qui vont se répéter de plus en plus fréquemment. Depuis le début du 20ème siècle, on observe une mortalité croissante des peuplements (la mortalité des arbres a doublé en l'espace de 10 ans - IGN, 2024) et une baisse globale de leur productivité. En Centre-Val de Loire, les surfaces sensibles aux incendies vont doubler, ce qui rendra nos forêts aussi sensibles que les actuelles forêts de production des landes.
Face à ce constat, plusieurs stratégies existent :
Si l'existence du changement climatique et l'augmentation des phénomènes de sécheresse, tempête, incendies et inondations, ne font pas de doute, on ne peut pour autant prédire avec exactitude quel sera le climat sur des zones géographiques précises. Les simulations du GIEC présentent plusieurs scénarios d'ici à 2100. Si aucun effort n'est mis en place par les sociétés occidentales, le +4 °C apparaît inévitable à l'échelle mondiale. À cette température, en France, la forêt sera nettement moins productive (notamment pour le bois d'œuvre) et avec un fort risque incendie. Les essences seront moins diversifiées.
Autre alternative autrement plus engageante, les sociétés parviennent à agir contre le dérèglement climatique et les températures mondiales pointent vers +2,5 °C (tout de même) à l'horizon 2100. Dans cette hypothèse, plus d'adaptations sont possibles.
Il est en définitive assez délicat d'opter pour un seul scénario. Les modèles climatiques peuvent aussi ne pas prendre en compte les variabilités individuelles ou la plasticité phénotypiques des arbres. Les modèles "mécanistes" ou de "processus", proposent de mieux prendre en compte ces processus physiologiques au sein d'un couvert forestier, mais sont encore peu usités. Leurs résultats tendent à montrer moins d'extinctions que les autres modèles plus couramment représentés.
Les arbres ont une très grande diversité génétique : "la diversité génétique au sein des espèces est aussi importante que la diversité entre espèces" (F. Lefèvre, B. Fady et al., innovations agronomiques, 2015). Par exemple, la seule espèce qu'est le Pin sylvestre a une aire de répartition s'étendant du cercle polaire arctique à l'Espagne. L'espèce s'est adaptée localement à ses habitats et présente des caractéristiques différentes selon chaque site. Les individus d'une même population présentent ainsi une très grande diversité génétique, établie grâce à la sélection naturelle, qu'il est nécessaire de considérer pour l'adaptation actuelle au changement climatique.
Plus que les mutations somatiques (= mutations nouvelles accumulées au cours de la croissance d'un arbre) qui sont peu fréquentes, la sélection naturelle sur des cycles rapides serait plus favorable à une adaptation rapide (cela consiste à couper les arbres plus jeunes et raccourcir ainsi les cycles sylvicoles). La sélection naturelle s'opère à des stades jeunes donc favoriser une régénération naturelle abondante, permettrait de maintenir un bon niveau de diversité génétique au sein des plantules et en conséquence de renforcer l’action de la sélection naturelle.
Le chêne pédonculé (Quercus robur) a vu son génome séquencé par un consortium de scientifiques. Résultat, plus de 50 000 gênes ! À titre comparatif, le génome humain en contient environ 25 000. Les plantes sont particulièrement riches en gènes (le blé en contiendrait environ 107 000). De cette richesse leur vient une capacité d'adaptation intrinsèque. Parmi les ligneux, c'est pour le moment le chêne qui remporte la palme...ou la couronne de lauriers.
Avec 56 millions d'année évolutive derrière eux, les chênes, originaires de l'hémisphère Nord, sont présents sur les deux hémisphères.
La diversité génétique au sein d'une même population est très grande : on dénombre ainsi jusqu'à 7 millions de différences génétiques simples entre deux glands de chêne d’une même parcelle.
Les arbres migrent naturellement de quelques dizaines kilomètres par siècle. Face au rythme du changement climatique (nous connaissons d'après certain·es scientifiques une sixième extinction de la biodiversité avec un rythme 100 à 1 000 fois supérieur que lors des précédentes crises - IPBES, 2019), le rythme imposé est l'équivalent d'une remontée de plusieurs centaines de km par siècle. Les arbres connaissent déjà une dégradation de leur état sanitaire (en lien avec les sécheresses estivales notamment), et ce phénomène de dépérissement devrait s'intensifier dans le futur.
La migration assistée consiste à transplanter des espèces méridionales (de régions chaudes ou sèches) à des latitudes plus nordistes (dans des régions plus humides et froides). Par cette gestion, on anticipe ainsi l'effet du changement climatique et l'humain assiste la forêt dans la réorganisation de sa composition en essences forestières. Cette technique a notamment été utilisée pour répondre à un besoin de bois à croissance rapide par le passé, et c'est ainsi que nous côtoyons le Pin sylvestre à Fontainebleau (introduit dans la première moitié du 19ème siècle), ou encore les Pins maritimes pour protéger les dunes d'Aquitaine, formant les Landes de Gascogne (introduit en 2nde moitié du 19ème siècle)… Actuellement, on observe le remplacement progressif du Pin sylvestre en région par les forestier·ières, par le Pin maritime ; plus sensible au gel mais plus résistant aux sécheresses et aux canicules. Des écotypes de chênes ou de hêtres en provenance du Sud-Ouest et Sud-Est de la France sont ainsi transplantées dans le Nord. Cela peut par exemple être le cas du Chêne chevelu, indigène en Europe du sud et en Turquie avec une limite ouest de répartition naturelle dans les Alpes-Maritimes. Son écotype pourrait arriver en région d'ici quelques centaines d'années.
Aujourd'hui le contexte est différent car le changement climatique actuel et les prédictions par les modèles climatiques imposent de revoir les pratiques forestières. Pour déterminer les essences et les provenances les mieux adaptées dans une situation donnée, des plantations expérimentales qui intègrent des essences (ou des provenances) indigènes plus thermophiles que les essences/provenances en place, et/ou des essences exotiques, sont nécessaires. Il s’agit en effet de vérifier que ces nouvelles ressources génétiques forestières soient à la fois capables de résister au climat actuel lors du jeune âge (par exemple aux températures hivernales actuelles) et futur, quand les arbres arriveront à maturité (par exemple aux températures extrêmes estivales). Les plantations réalisées en France en 2022, ont essuyé un taux d’échec moyen de près de 40 % (Département de la santé des forêts, mars 2023). Le succès des plantations (qui dépendra toujours du climat de l'année de la plantation) peut être amélioré par les techniques utilisées. L'adaptation des forêts intègre également aussi la façon dont les arbres sont gérés tout au long de leur vie (plantation ou génération naturelle, coupes d'éclaircies, etc.).
Le Réseau Mixte Technologique Adaptation des forêts au changement climatique (AFORCE) vise à créer un lien entre forestiers, forestières et monde de la recherche pour "préparer la forêt au changement climatique". Le réseau AFORCE propose notamment des appels à projets pour financer des projets de recherche et de développement en lien direct avec les problématiques de terrain (quelle gestion adopter ? Quelles stratégies mettre en place ?) et créer des outils d'aide à la décision.
Pour en savoir plus :
"Il semble essentiel de privilégier des pratiques bien établies ayant pour objectif de garantir le maintien d’un état boisé, et donc du stock de carbone, de limiter les perturbations de l’écosystème, tout en assurant les apports économiques de la forêt par des prélèvements ciblant préférentiellement les individus les plus affectés" (extrait du congrès international de l'écologie et l'évolution d'octobre 2024 à Lyon).
L'enrichissement sous couvert consiste en des plantations sous le couvert d'une forêt déjà existante. Cela permet d'apporter de la diversité dans le renouvellement et cette méthode se propose en complément d'une régénération naturelle, pour aider à la reconstitution d'un peuplement forestier. Les premières années nécessitent un suivi assidu mais le principe d'une sylviculture mélangée à couvert continu fait l'objet de plusieurs études (cf. le retour d'expérience de l'ONF sur le plateau de Langres depuis 1995, lien ci-dessous).
Maintenir des zones en libre évolution, assureraient des milieux à visées aussi expérimentales : en laissant les forêts s'adapter elles-mêmes aux conditions changeantes.
Il semble donc important, à l'image d'une forêt, d'être diversifié dans son approche d'adaptation au changement climatique.
Les données du CNPF sont issues des documents de gestion enregistrés par les services. Ces données sont ensuite croisées avec des couches existantes (provenant du cadastre, de l'inventaire forestier national, de la DREAL). Les données cadastrales connaissent une marge d'erreur pouvant fausser les analyses (à la marge).
*Le groupe de travail de l'Observatoire est constitué des 3 co-pilotes (Région, OFB et DREAL) et des 3 pôles Faune, Flore & habitats et Gestion des milieux naturels.
Sous-bois de charmes ©L. Roger-Perrier
Animatrice de l'Observatoire
Agence régionale de la biodiversité Centre-Val de Loire (ARB CVL)
Acteur
Chef de file en matière de protection de la biodiversité
Acteur
Le Conservatoire botanique national du Bassin parisien est un service scientifique du Muséum National d'Histoire Naturelle.
Acteur
Suivre la biodiversité pour assurer sa préservation
Retour sur événement
L’objectif de cette journée est de rassembler des chercheurs, des experts forestiers, des décideurs afin d’aborder les menaces actuelles et explorer des pistes de solutions. Ce moment permettra de faire le point sur l’état actuel des forêts en Centre...
Acteur
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Acteur
L'établissement public en charge du développement de la gestion durable des forêts privées.
Acteur
Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement
Acteur
FNE Centre-Val de Loire est la Fédération Régionale des Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement en région Centre-Val de Loire.
Acteur
L'OFB est un établissement public dédié à la protection et la restauration de la biodiversité en métropole et dans les Outre-Mer. La Direction régionale (DR) de l'OFB en Centre-Val de Loire agit pour la préservation de la biodiversité en région...
Page
Les forêts et les boisements peuplent notre imaginaire collectif mais aussi notre territoire ! Découvrez les forêts de Centre-Val de Loire et la richesse d’espèces qu’elles accueillent.
Acteur
Agir pour la nature dans les territoires
Idée d'action
Accueillir la biodiversité en plantant des végétaux sauvages d'origine génétique locale.
Acteur
gestionnaire des forêts publiques
Actualité
À l'occasion de la Journée mondiale des sols, l'Agence vous propose une sélection de ressources sur cet écosystème étonnant. On creuse ensemble !
Dossier thématique
Biodiversité et climat, même combat ! Leurs crises sont liées, s'accentuent mutuellement et ont la même origine : les activités humaines. Les solutions se rejoignent également. Pour réduire les effets des changements climatiques, il faut s'appuyer...
Actualité
À l'occasion de la Journée Internationale des forêts le 21 mars, le collectif ARB vous propose un panorama des connaissances, lieux, activités et actions possibles en Centre-Val de Loire.
Idée d'action
L’Indice de biodiversité potentielle, l'IBP, est un outil scientifique crée pour permettre aux gestionnaires forestiers d’intégrer aisément la biodiversité ordinaire dans leur gestion courante. Cet indicateur, simple et rapide à relever, permet d...