TEN Vue aérienne de Bou (45) © mairie de BOU
  • Démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences. Pour les systèmes humains, il s’agit d’atténuer les effets préjudiciables et d’exploiter les effets bénéfiques. Pour les systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu ainsi qu’à ses conséquences (GIEC).
  • suspension de particules dans un gaz
  • pouvoir réfléchissant d’une surface
  • basiques, le contraire d'acides
  • dépôts sédimentaires constitués de matériaux solides tels du sable, de la vase, de l'argile, des galets, du limon et des graviers, transportés par les eaux d’un cours d’eau, le plus souvent intermittent, sur une plaine inondable, un delta, une plage ou autre équivalent
  • coléoptères ravageurs des crucifères (colza, choux).
  • qui disséminent leurs grains de pollen grâce au vent
  • cavités profondes et irrégulières
  • désigne un sol cultivé en agriculture
  • période sévère de basses eaux
  • Intervention humaine visant à réduire les sources ou à renforcer les puits de gaz à effet de serre (GIEC).
  • ensemble des espèces d'oiseaux d'une région donnée
  • remblais de terres et de graviers le long d'un cours d'eau, qui permettent de former les méandres (virages)
  • En biologie, ensemble de la matière organique d'origine végétale, animale, bactérienne ou fongique.
  • processus d'innovation et ingénierie qui s'inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant
  • dont la coquille est formée de deux valves, reliées par une charnière, un ligament corné flexible et un ou deux muscles > par exemple chez les coques, moules, palourdes, pétoncles, huîtres, couteaux, coquilles Saint-Jacques...
  • sur des sols calcaires
  • matière naturelle qui compose la carapace des insectes (se prononce [ki.tin])
  • moyenne des conditions météorologiques sur une longue période (30 ans)
  • phénomène physique à l’origine d’échange de chaleur via un fluide
  • montées soudaines du niveau d'eau dans un cours d'eau
  • qualifie un organisme aquicole vivant et se reproduisant en eau douce
  • petites particules circulaires et minces qui ornent la surface supérieure du corps
  • Arrêt du remplissage du grain de blé lors de sa phase de maturation à cause de trop grandes chaleurs (canicule). Cela a pour effet de diminuer le poids du grain et donc le rendement.
  • étude scientifique du comportement animal principalement en milieu naturel
  • niveler, lisser
  • les ailes dures qui recouvrent l’abdomen d'insectes comme les coléoptères
  • obstruction du lit d'un cours d'eau
  • période où le niveau d'eau d'un cours d'eau est le plus bas
  • accumulation excessive de nutriments au sein d'un écosystème aquatique.
  • le cumul des expositions à des facteurs environnementaux (c'est-à-dire non génétiques) que subit un organisme, de sa conception à sa fin de vie, en passant par le développement in utero, complétant l'effet du génome
  • épanchements de liquide organique
  • types différents d'écoulement présents dans un cours d'eau (rapides, plats, radiers, mouilles)
  • action de couper et enlever les plantes aquatiques des rivières ou des étangs
  • Cours d'eau se jetant directement dans la mer, quelle que soit son importance
  • Phénomène artificiel de morcellement de l'espace (définition de l'Insee)
  • période de reproduction des poissons
  • lieux aquatiques où se reproduisent les poissons et les amphibiens et par extension les mollusques et les crustacés - l'endroit où les femelles déposent leurs œufs
  • une zone de gagnage est un endroit utilisé par des animaux sauvages pour se nourrir
  • Qui concerne la répartition selon leur diamètre, des particules des roches, sables, et graviers.
  • Le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) sur le sol, regroupant les ministères de l’agriculture et de l’environnement, l’OFB, l’INRAE, l’IGN, le BRGM, l’ADEME et l’IRD a pour mission de compiler et traiter les informations sur les sols relative à leur inventaire, leur conservation, leur analyse et leur qualité.
  • qui possède les organes reproducteurs des deux sexes
  • mouvement, distribution et qualité de l'eau
  • L’hydromorphologie c’est l’étude de la morphologie des cours d'eau (nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.) des cours d’eau, fleuves et rivières, et notamment l’évolution des profils en long et en travers et du tracé planimétrique. <br />L’hydromorphologie c’est aussi l’étude des caractéristiques physiques naturelles des rivières et de leurs annexes hydrauliques (les variations de profondeur, de courant, la structure et la politique d’entretien et d’aménagement de ces rivières et fleuves).
  • à propos d'un flux, qui se dirige vers un système avec lequel il va interagir
  • Espèce qui est liée très fortement à cet organisme ou ce milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci
  • rayonnements électromagnétiques d’une longueur d’onde supérieure à celle de la lumière, ne leur permettant pas d’être visibles.
  • qui sont faites de bois ou qui ressemblent à du bois
  • qui mangent la lignine, principal composant du bois avec la cellulose et l'hémicellulose
  • feuilles mortes, aiguilles, branches, fruits, mousses que composent les premiers centimètres sur le sol
  • variations artificielles du niveau d'eau d'un plan d'eau, d'une voie navigable ou d'une retenue exploitée
  • le temps qu'il fait à un instant et à un endroit donnés
  • seuils, radiers de pont, passages busés, barrages, etc. qui sont de nature à altérer la migration des espèces aquatiques, ainsi que la diversité et la qualité des habitats naturels disponibles (définition de l'Insee)
  • relatifs aux marais
  • Un peuplement forestier se caractérise par un mode de renouvellement des arbres (régénération naturelle ou artificielle), par un régime (futaie, taillis, taillis sous futaie), par la structure (âge des arbres) et par la répartition des différentes essences d’arbres.
  • Étude de l'évolution des phénomènes cycliques de la vie des plantes (germination, floraison...) et des animaux (migration, hibernation...) en fonction des variations climatiques.
  • durée quotidienne de la lumière du jour
  • Processus par lequel les plantes fabriquent des sucres et de l'oxygène à partir de la lumière et du CO2
  • végétaux communément appelés roseaux, genre de plantes herbacées de la famille des Poaceae
  • Un protocole expérimental désigne l'ensemble des étapes et des règles à respecter pour mener une expérience scientifique.
  • Action qui consiste à remettre le cours d’eau dans une configuration plus naturelle, en recréant ses anciens méandres ou en créant un nouveau tracé avec des profils variés
  • Linéaire d'arbres en bordures de cours d'eau
  • Combinaison de la probabilité d’une inondation et des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées à une inondation.
  • Cours d’eau moyennement important, alimenté en eau par d’autres cours d’eau (affluents) et confluant avec un cours d’eau de plus grande importance
  • Petit cours d'eau peu profond, au débit modéré
  • processus selon lequel des particules de matières se déposent en couches
  • ensemble de particules en suspension dans l'eau, l'atmosphère ou la glace, qui a finit par se déposer sous l'effet de la pesanteur souvent en couches ou strates successives
  • groupes d'espèces
  • méthodes limitant le travail du sol
  • micro-formes en buttes ou en mottes plus ou moins arrondies, de 40 centimètres à plus d'un mètre de haut
  • trouble, mêlé de particules en suspension rendant la matière opaque
  • Capacité d'une entreprise à générer de la richesse par son cycle de production
  • millième de millimètre

L’ARB Centre-Val de Loire accompagne les communes et les intercommunalités à initier des projets en faveur de la biodiversité, notamment au travers du dispositif « Territoire engagé pour la Nature ». Ce dernier vise à fédérer autour des collectivités l’ensemble des acteurs locaux afin d’agir concrètement dans les territoires. Depuis son lancement en 2019, 42 collectivités ont été reconnues en région.

Chaque année, un nouvel appel à candidatures est lancé du 15 juin au 15 décembre afin de permettre à de nouvelles collectivités d'intégrer le dispositif.

Des projets territoriaux en faveur de la biodiversité

Un dispositif pour être accompagné dans ses actions

Pour faire face à l’urgence et au défi de reconquête de la biodiversité dans les territoires, les collectivités locales sont parmi les acteurs les plus pertinents pour insuffler l’énergie nécessaire et fédérer les acteurs locaux. Qu’elles soient rurales ou urbaines, initiées ou débutantes en matière de biodiversité, les collectivités ont un rôle important à jouer pour le bien-être des générations présentes et futures. « Territoire engagé pour la nature » constitue pour les collectivités une véritable opportunité de lancer des dynamiques territoriales autour de la biodiversité en fédérant notamment l’ensemble des acteurs volontaires autour d’actions concrètes. Ouvert à toutes les communes et intercommunalités de la région Centre-Val de Loire qui souhaitent faire de la biodiversité un marqueur fort de l’ensemble des politiques publiques, ce dispositif vise à faire émerger et à accompagner des projets concrets pour les 3 prochaines années.

S’inscrire dans cette dynamique permet aux collectivités :

  • d’être accompagnées pour formaliser et mettre en œuvre un programme d’actions réaliste et concret
  • de renforcer leurs connaissances et compétences en matière de biodiversité
  • d’être aidées dans la recherche de financement
  • de rejoindre le club des engagées pour partager des expériences et des outils lors de journées techniques ou de webinaires
  • de bénéficier d’une valorisation locale, régionale et nationale des projets et bonnes pratiques

Une grande diversité de projets

Les collectivités reconnues s'engagent en faveur de la biodiversité au travers la formalisation d'un plan d'action à 3 ans. Pour répondre à des enjeux communs, ces actions sont parfois similaires d'une collectivité à l'autre, telles que : 

  • l'amélioration de la gestion des espaces verts
  • la végétalisation des cimetières
  • la désimperméabilisation/végétalisation de l'espace public
  • la restauration / création de mares et de haies
  • la mise en place d'animations auprès des scolaires et habitants

D'autres actions peuvent être très spécifiques à chaque territoire. En effet, la taille et les moyens de chaque collectivité ne leur permet pas de s'engager aux mêmes niveaux. Le dispositif tient compte de ces différences de moyens et attends de chaque TEN un engagement en cohérence avec ces capacités, ses actions passées et les enjeux spécifiques de son territoire.

Ainsi, une grande diversité d'actions est proposée par l'ensemble des collectivités reconnues (liste non exhaustive) :

  • mise en place de plan de gestion de ses espaces naturels
  • rénovation du parc d'éclairage public pour réduire la pollution lumineuse
  • préservation de colonies de chauves-souris et/ou d'hirondelles lors de la rénovation thermique de bâtiments publics
  • création de sentiers pédagogiques pour reconnecter les habitants à la nature qui les entoure
  • mise en place de formations pour les agents techniques

Vous pouvez également découvrir des actions réalisées par certaines collectivités reconnues en participant au Biodiv'Tour. Découvrez leurs retours d'expérience : 

Deux autres retours d'expérience de collectivités reconnues sont disponibles : 

Zoom sur

Comment devenir un « Territoire engagé pour la nature » ?

Votre collectivité souhaite à son tour développer des actions favorables à la biodiversité ? Vous voulez vous engager en mobilisant les acteurs de votre territoire ? Vous avez besoin d’un accompagnement pour mener des projets concrets en faveur de la biodiversité ? Un appel à candidature est ouvert de chaque année du 15 juin au 15 décembre. Les collectivités qui souhaitent s’engager devront :

  • faire le bilan de leurs pratiques actuelles ;
  • présenter un plan d'actions sur trois ans répondant aux quatre critères suivants :
    • chercher à rassembler l'ensemble des services de la collectivité et les acteurs du territoire ;
    • proposer des objectifs de résultat précis et prévoir un suivi ;
    • conduire à des effets positifs significatifs allant au-delà de la réglementation et des actions déjà réalisées ;
    • contribuer à la mise en œuvre des politiques publiques régionales et nationales (Plan national biodiversité…).

Attention : 1 seul critère est obligatoire dans toute candidature:

  • Pour les communes : avoir réalisé ou s'engager à réaliser au début de la période de reconnaissance un Inventaire ou un Atlas de la Biodiversité Communale (IBC/ABC), afin de constituer un état des lieux de la biodiversité et d'identifier les enjeux spécifiques de son territoire
  • Pour les intercommunalités : à minima mettre en place une animation des communes membres pour la mise en œuvre d'IBC / ABC mais elles sont encouragées à porter une démarche / stratégie intercommunale pour réaliser ses Inventaires/Atlas.

 

Accéder au questionnaire pour une 1ère candidature ! 

 

Remarque : pour les collectivités souhaitant renouveler leur candidature, il est nécessaire de compléter un dossier spécifique dont le lien leur a été transmis directement.

L'ARB a organisé un webinaire le 11 septembre 2024 afin de présenter le dispositif et les modalités de candidatures. Cela a également permis de revenir sur les évolutions du dossier pour cette nouvelle édition.

42 collectivités reconnues en Centre-Val de Loire

Témoignages 

Vidéos des communes d'Ingré et de Tours

Vue aérienne de Bou (45) © mairie de BOU

Contact
Benjamin VIRELY

En charge de l'accompagnement des acteurs

Agence régionale de la biodiversité Centre-Val de Loire (ARB CVL)

Vous aimerez aussi

Tous Actualité Dossier thématique Idée d'action Page Événement