[À l'heure de la biodiv' !] Végétalisation 3/3 : comment construire un projet de végétalisation ?

Le diagnostic est une phase clé, à ne pas sous-estimer au démarrage du projet. Il s'agit de connaitre, d'une part, les paramètres techniques du site, par exemple l'état de la végétation, des sols et des bâtiments, ou la topologie pour étudier le ruissellement. On peut utiliser des outils d'analyse, comme les scores ICU (Ilots de Chaleur Urbains) et d'autres outils présentés lors de la journée "Santé et grosses chaleurs, la nature comme solutions". Certains de ces éléments sont nécessaires pour compléter les demandes de subventions.

D'autre part, ce diagnostic peut se fonder sur une connaissance plus large des enjeux et des besoins du territoire, qui peuvent être présentés dans le plan climat-air-énergie territorial (PCAET).

Voir par exemple l’étude cartographique menée par TOPOS pour la métropole d'Orléans.

Le rôle des financeurs est central, au delà des règles des financements qui définissent les attendus et les limites du projets, les financeurs sont aussi des facilitateurs ! Ils peuvent vous apporter un appui technique, des ressources et des contacts. Pour ces raisons il est important de les contacter dès le départ.

Pour vous orienter vers les financements auxquels les projets de végétalisation sont éligibles, l'ARB tient à jour un catalogue des aides et peut répondre à vos questions.

1. Le démarrage du projet permet de connaitre les éléments de diagnostic, mais aussi de mobiliser les parties prenantes pour comprendre les besoins de chacun.
2. La concertation, après la découverte, il est temps de planifier et d'ajuster les actions à réaliser. Faire appel à un intervenant extérieur neutre peut faciliter la négociation. Il faut bien intégrer tous les usages du site et ne pas oublier les aspects réglementaires et de sécurité !
3. La réalisation des plans et guides techniques et leur présentation. Ceux-ci doivent être précis et concordant pour faciliter les travaux et s'assurer de la validité des documents auprès des financeurs et des autorités, pour répondre aux appels d'offres et aux différentes phases d'instruction.
4. La phase travaux et le suivi, après la sélection des prestataires, il est important de les aider à comprendre le projet, les accompagner sur les techniques, les matériaux et les végétaux utilisés et de contrôler l'adéquation des travaux avec les attendus. Une partie du chantier peut-être participative, pour maintenir l’implication des usagers dans le projet.

Pour chacune des étapes il est important de s'assurer que le calendrier est compatible avec les contraintes administratives (votes des budgets des collectivités, périodes des appels à projets) et avec les contraintes techniques, par exemple pour la plantation des végétaux.