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  • [À l'heure de la biodiv' !] Végétalisation 1/3 : de quoi s'agit-il ?
[À l'heure de la biodiv' !] Végétalisation 1/3 : de quoi s'agit-il ? Espaces publics, Olivet (45)
Informations générales
Dates de l'événement
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Le 30 sep .24
11h00 - 12h00
  • Type d'événement
    Webinaire
  • Organisé par
    Organisé par
    Agence régionale de la biodiversité
  • Démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences. Pour les systèmes humains, il s’agit d’atténuer les effets préjudiciables et d’exploiter les effets bénéfiques. Pour les systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu ainsi qu’à ses conséquences (GIEC).
  • suspension de particules dans un gaz
  • pouvoir réfléchissant d’une surface
  • basiques, le contraire d'acides
  • dépôt sédimentaire transporté par les eaux d’un cours d’eau (gravier, sable, argile…)
  • coléoptères ravageurs des crucifères (colza, choux).
  • cavités profondes et irrégulières
  • désigne un sol cultivé en agriculture
  • période sévère de basses eaux
  • Intervention humaine visant à réduire les sources ou à renforcer les puits de gaz à effet de serre (GIEC).
  • ensemble des espèces d'oiseaux d'une région donnée
  • remblais de terres et de graviers le long d'un cours d'eau, qui permettent de former les méandres (virages)
  • En biologie, ensemble de la matière organique d'origine végétale, animale, bactérienne ou fongique.
  • processus d'innovation et ingénierie qui s'inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant
  • dont la coquille est formée de deux valves, reliées par une charnière, un ligament corné flexible et un ou deux muscles > par exemple chez les coques, moules, palourdes, pétoncles, huîtres, couteaux, coquilles Saint-Jacques...
  • sur des sols calcaires
  • matière naturelle qui compose la carapace des insectes (se prononce [ki.tin])
  • moyenne des conditions météorologiques sur une longue période (30 ans)
  • phénomène physique à l’origine d’échange de chaleur via un fluide
  • montées soudaines du niveau d'eau dans un cours d'eau
  • qualifie un organisme aquicole vivant et se reproduisant en eau douce
  • petites particules circulaires et minces qui ornent la surface supérieure du corps
  • Arrêt du remplissage du grain de blé lors de sa phase de maturation à cause de trop grandes chaleurs (canicule). Cela a pour effet de diminuer le poids du grain et donc le rendement.
  • étude scientifique du comportement animal principalement en milieu naturel
  • niveler, lisser
  • les ailes dures qui recouvrent l’abdomen d'insectes comme les coléoptères
  • obstruction du lit d'un cours d'eau
  • période où le niveau d'eau d'un cours d'eau est le plus bas
  • accumulation excessive de nutriments au sein d'un écosystème aquatique.
  • épanchements de liquide organique
  • types différents d'écoulement présents dans un cours d'eau (rapides, plats, radiers, mouilles)
  • Cours d'eau se jetant directement dans la mer, quelle que soit son importance
  • Phénomène artificiel de morcellement de l'espace (définition de l'Insee)
  • période de reproduction des poissons
  • lieux aquatiques où se reproduisent les poissons et les amphibiens et par extension les mollusques et les crustacés - l'endroit où les femelles déposent leurs œufs
  • une zone de gagnage est un endroit utilisé par des animaux sauvages pour se nourrir
  • Qui concerne la répartition selon leur diamètre, des particules des roches, sables, et graviers.
  • Le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) sur le sol, regroupant les ministères de l’agriculture et de l’environnement, l’OFB, l’INRAE, l’IGN, le BRGM, l’ADEME et l’IRD a pour mission de compiler et traiter les informations sur les sols relative à leur inventaire, leur conservation, leur analyse et leur qualité.
  • qui possède les organes reproducteurs des deux sexes
  • mouvement, distribution et qualité de l'eau
  • qui se base sur l'étude du relief du cours d'eau
  • à propos d'un flux, qui se dirige vers un système avec lequel il va interagir
  • Espèce qui est liée très fortement à cet organisme ou ce milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci
  • rayonnements électromagnétiques d’une longueur d’onde supérieure à celle de la lumière, ne leur permettant pas d’être visibles.
  • qui sont faites de bois ou qui ressemblent à du bois
  • qui mangent la lignine, principal composant du bois avec la cellulose et l'hémicellulose
  • feuilles mortes, aiguilles, branches, fruits, mousses que composent les premiers centimètres sur le sol
  • variations artificielles du niveau d'eau d'un plan d'eau, d'une voie navigable ou d'une retenue exploitée
  • le temps qu'il fait à un instant et à un endroit donnés
  • seuils, radiers de pont, passages busés, barrages, etc. qui sont de nature à altérer la migration des espèces aquatiques, ainsi que la diversité et la qualité des habitats naturels disponibles (définition de l'Insee)
  • relatifs aux marais
  • Un peuplement forestier se caractérise par un mode de renouvellement des arbres (régénération naturelle ou artificielle), par un régime (futaie, taillis, taillis sous futaie), par la structure (âge des arbres) et par la répartition des différentes essences d’arbres.
  • Étude de l'évolution des phénomènes cycliques de la vie des plantes (germination, floraison...) et des animaux (migration, hibernation...) en fonction des variations climatiques.
  • durée quotidienne de la lumière du jour
  • Processus par lequel les plantes fabriquent des sucres et de l'oxygène à partir de la lumière et du CO2
  • végétaux communément appelés roseaux, genre de plantes herbacées de la famille des Poaceae
  • Un protocole expérimental désigne l'ensemble des étapes et des règles à respecter pour mener une expérience scientifique.
  • Action qui consiste à remettre le cours d’eau dans une configuration plus naturelle, en recréant ses anciens méandres ou en créant un nouveau tracé avec des profils variés
  • Linéaire d'arbres en bordures de cours d'eau
  • Combinaison de la probabilité d’une inondation et des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées à une inondation.
  • Cours d’eau moyennement important, alimenté en eau par d’autres cours d’eau (affluents) et confluant avec un cours d’eau de plus grande importance
  • Petit cours d'eau peu profond, au débit modéré
  • processus selon lequel des particules de matières se déposent en couches
  • ensemble de particules en suspension dans l'eau, l'atmosphère ou la glace, qui a finit par se déposer sous l'effet de la pesanteur souvent en couches ou strates successives
  • groupes d'espèces
  • méthodes limitant le travail du sol
  • micro-formes en buttes ou en mottes plus ou moins arrondies, de 40 centimètres à plus d'un mètre de haut
  • Capacité d'une entreprise à générer de la richesse par son cycle de production

La journée technique "Santé et grosses chaleurs, la nature comme solutions", du 30 mai dernier, a mis en avant les avantages d'un environnement plus naturel pour le quotidien des habitant·es. La végétalisation est un des leviers de ce changement. Penser un projet autour du végétal, adapté au conditions présentes et à venir de nos territoires, permet d'agir efficacement. 

3 webinaires pour se lancer dans la végétalisation !

Chaque mois un webinaire d'une heure :

  1. Végétalisation 1/3 : De quoi s'agit-il ? (30 septembre 2024)
  2. Végétalisation 2/3 : Quels pièges à éviter dans le choix des végétaux ? (5 novembre)
  3. Végétalisation 3/3 : Comment construire un projet de végétalisation ? (en décembre)

Au programme

Ce premier webinaire a pour objectif de définir la végétalisation et d'illustrer, par des réalisations, ses principes de bases. Durant ces webinaires, dont la majorité du temps est dédié aux échanges avec les intervenantes et l'équipe de l'Agence.

Quand ?

Lundi 30 septembre de 11h à 12h

Pour qui ?

Collectivités / secteur public

Acteurs de l'aménagement

Habitant·es

Entreprises

Comment ?

Ce webinaire a eu lieu en ligne

 

Intervenantes

  • Pascale Larmande (Écologue, ARB Centre-Val de Loire)
  • Élodie François (Responsable du service Environnement, Ville d'Olivet)

Animation : Alan Méheust (Animateur territorial, ARB Centre-Val de Loire)

Retour sur ce webinaire

Vous trouverez ici les ressources de ce premier webinaire sur la végétalisation, avec le replay et les informations complémentaires à retenir qui répondent questions posées par les participants. Pour aller plus loin sur la végétalisation, la rubrique "Vous aimerez aussi", vous propose plus de ressources sur les pages du portail de la biodiversité !

Les petits plus à retenir

La différence entre restauration et renaturation

Ces deux termes sont encore discutés, mais on entend généralement que la restauration vise au retour d'un écosystème précis, avec des espèces et des processus donnés. La renaturation se focalise sur les fonctions attribuées à ces aménagement (gestion de l’eau, ilot de fraicheur, etc.) par la mise en place de processus naturels.

Les besoins en entretien ne sont pas plus conséquents

Avec des espèces qui nécessitent peu d’entretien, par exemple des espèces rases avec peu de besoin de tonte, ou, pour les arbres et arbustes, des feuillages persistants ou marcescents (qui conservent leurs feuilles sèchent une partie de l’hiver), les passages peuvent être moins fréquents et plus rapides que pour un désherbage et des tontes régulières en entretien « classique ».

Pour accompagner ces changements il est conseillé d’informer la population, avec des panneaux ou des articles par exemple.

On peut utiliser des bâches dans les aménagements, mais ...

Les bâches permettent de limiter l’entretien dans les premières années après la plantation, c’est une bonne technique pour faciliter la transition vers un espèces plus végétalisé. Si possible, il faut privilégier les bâches qui vont se dégrader progressivement, en géotextile, fibres ou feutres.

A termes, l’idéal est de laisser un couvert végétal, plus esthétique, pour protéger les sols et qui ne nécessitent pas nécessairement plus d’entretien si on accepte ces nouvelles plantes. Il est aussi possible de planter ou semer ce couvert pour remplacer les bâches, certaines sont même vendues déjà ensemencées.

Bien choisir les espèces d’arbres

Il faut bien sûr choisir des essences adaptés au type de sol et à son humidité, pour que l’arbre puisse être en bonne santé, pour résister à des épisodes de sécheresse par exemple. 

Pour éviter que les racines ne soulèvent les trottoirs, la voirie ou du béton, on peut privilégier des espèces à racines « pivotantes » (qui s’enfoncent en profondeur, plutôt qu’en surface) et/ou planter dans une fosse assez grande en surface et en profondeur. Ainsi l’arbre n’aura plus besoin de « percer » le sol pour trouver une quantité suffisante d’eau. De bons exemples sont donnés dans le livret "arbres de pluies" : 

https://www.ofb.gouv.fr/le-projet-life-integre-artisan/documentation-life-artisan/grand-lyon-livret-technique-les-arbres-de

La plantation en forte densité de forêts urbaines

Dans des forêts urbaines plantées type "Miyawaki", on estime à 70% les pertes des jeunes plants (avec environ 5,5 plants au m² dans les exemples de la ville d'Olivet). Bien que ces chiffres soient conséquents, cela permet d'avoir un équilibrage naturel de l’écosystème qui permet la sélection des individus les plus adaptés et les plus résistants aux conditions du milieu. 

Cette technique n’est cependant pas la seule et la plantation du bon végétal au bon endroit et avec les bonnes méthodes reste une bonne assurance pour la réussite d’un projet de végétalisation.

 

Espaces publics, Olivet (45)