[À l'heure de la biodiv' !] Parcours ABC-IBC 2/4 : Mobiliser les citoyens et les scolaires

Le but de la mobilisation est que les élus comme les habitants s’approprient leur environnement et reconnaissent la biodiversité comme une composante du cadre de vie. La démarche doit répondre à leurs attentes concrètes, pas seulement informer : écouter les besoins, intégrer les usages, relier nature et quotidien.

Les actions les plus efficaces sont celles qui donnent une place active aux habitants : chantiers participatifs, inventaires citoyens, ateliers de terrain, balades naturalistes…

La mobilisation s’installe souvent progressivement, de façon plus solide et pérenne dans le temps.

Les écoles sont des partenaires stratégiques, car elles permettent de toucher à la fois les enfants et les familles. Ces projets constituent une porte d’entrée pour reconnecter les jeunes à leur territoire et renforcer la légitimité de la démarche auprès des parents. Les projets scolaires (sorties nature, sciences participatives, jardins pédagogiques, etc.) permettent de transformer la connaissance en expérience vécue.

Ils peuvent aussi trouver une place lors de la restitution de l’ABC, où les élèves deviennent acteurs de la diffusion et de la valorisation du projet.

La collaboration fonctionne mieux lorsqu’elle s’inscrit dans la durée :

• par des projets pluriannuels intégrés à la vie de l’école ;

• en travaillant avec des enseignants volontaires ;

• et en s’appuyant sur les structures locales d’éducation à l’environnement.

La mobilisation ne repose pas sur une seule collectivité. Elle se construit avec un réseau d’acteurs complémentaires :

• associations de sensibilisation à la nature (CPIE, associations du réseau FNE, Maisons de Loire, acteurs du réseau GRAINE) ;

• établissements scolaires et structures éducatives ;

• relais locaux comme les conseils municipaux jeunes, associations de quartier ou acteurs économiques. La plupart mènent déjà des actions de sensibilisation qui peuvent s’articuler avec l’ABC–IBC dans un programme commun. Cette coordination renforce la visibilité et la cohérence des initiatives locales autour d’un même objectif.

Les liens tissés à l’occasion de l’ABC–IBC peuvent ensuite devenir la base d’un réseau pérenne, sur lequel la commune pourra s’appuyer pour prolonger sa dynamique biodiversité.