Inventorier la biodiversité de ma commune Vue aérienne d'Epeigné-les-Bois (37) © Epéigné-les-Bois
Informations générales
  • Type d'idée d'action
    Contribuer à la connaissance
  • Source
    Agence régionale de la biodiversité Centre-Val de Loire (ARB CVL)
  • Dispositifs associés
    Territoires Engagés pour la Nature, Inventaires et Atlas de la Biodiversité Communale, Objectif Climat 2030
  • Démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences. Pour les systèmes humains, il s’agit d’atténuer les effets préjudiciables et d’exploiter les effets bénéfiques. Pour les systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu ainsi qu’à ses conséquences (GIEC).
  • suspension de particules dans un gaz
  • pouvoir réfléchissant d’une surface
  • basiques, le contraire d'acides
  • dépôts sédimentaires constitués de matériaux solides tels du sable, de la vase, de l'argile, des galets, du limon et des graviers, transportés par les eaux d’un cours d’eau, le plus souvent intermittent, sur une plaine inondable, un delta, une plage ou autre équivalent
  • coléoptères ravageurs des crucifères (colza, choux).
  • cavités profondes et irrégulières
  • désigne un sol cultivé en agriculture
  • période sévère de basses eaux
  • Intervention humaine visant à réduire les sources ou à renforcer les puits de gaz à effet de serre (GIEC).
  • ensemble des espèces d'oiseaux d'une région donnée
  • remblais de terres et de graviers le long d'un cours d'eau, qui permettent de former les méandres (virages)
  • En biologie, ensemble de la matière organique d'origine végétale, animale, bactérienne ou fongique.
  • processus d'innovation et ingénierie qui s'inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant
  • dont la coquille est formée de deux valves, reliées par une charnière, un ligament corné flexible et un ou deux muscles > par exemple chez les coques, moules, palourdes, pétoncles, huîtres, couteaux, coquilles Saint-Jacques...
  • sur des sols calcaires
  • phénomène physique à l’origine d’échange de chaleur via un fluide
  • montées soudaines du niveau d'eau dans un cours d'eau
  • qualifie un organisme aquicole vivant et se reproduisant en eau douce
  • Arrêt du remplissage du grain de blé lors de sa phase de maturation à cause de trop grandes chaleurs (canicule). Cela a pour effet de diminuer le poids du grain et donc le rendement.
  • étude scientifique du comportement animal principalement en milieu naturel
  • niveler, lisser
  • période où le niveau d'eau d'un cours d'eau est le plus bas
  • accumulation excessive de nutriments au sein d'un écosystème aquatique.
  • épanchements de liquide organique
  • types différents d'écoulement présents dans un cours d'eau (rapides, plats, radiers, mouilles)
  • Cours d'eau se jetant directement dans la mer, quelle que soit son importance
  • Phénomène artificiel de morcellement de l'espace (définition de l'Insee)
  • période de reproduction des poissons
  • une zone de gagnage est un endroit utilisé par des animaux sauvages pour se nourrir
  • Qui concerne la répartition selon leur diamètre, des particules des roches, sables, et graviers.
  • Le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) sur le sol, regroupant les ministères de l’agriculture et de l’environnement, l’OFB, l’INRAE, l’IGN, le BRGM, l’ADEME et l’IRD a pour mission de compiler et traiter les informations sur les sols relative à leur inventaire, leur conservation, leur analyse et leur qualité.
  • qui possède les organes reproducteurs des deux sexes
  • mouvement, distribution et qualité de l'eau
  • L’hydromorphologie c’est l’étude de la morphologie des cours d'eau (nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.) des cours d’eau, fleuves et rivières, et notamment l’évolution des profils en long et en travers et du tracé planimétrique. <br />L’hydromorphologie c’est aussi l’étude des caractéristiques physiques naturelles des rivières et de leurs annexes hydrauliques (les variations de profondeur, de courant, la structure et la politique d’entretien et d’aménagement de ces rivières et fleuves).
  • à propos d'un flux, qui se dirige vers un système avec lequel il va interagir
  • Espèce qui est liée très fortement à cet organisme ou ce milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci
  • rayonnements électromagnétiques d’une longueur d’onde supérieure à celle de la lumière, ne leur permettant pas d’être visibles.
  • qui mangent la lignine, principal composant du bois avec la cellulose et l'hémicellulose
  • feuilles mortes, aiguilles, branches, fruits, mousses que composent les premiers centimètres sur le sol
  • variations artificielles du niveau d'eau d'un plan d'eau, d'une voie navigable ou d'une retenue exploitée
  • seuils, radiers de pont, passages busés, barrages, etc. qui sont de nature à altérer la migration des espèces aquatiques, ainsi que la diversité et la qualité des habitats naturels disponibles (définition de l'Insee)
  • relatifs aux marais
  • Un peuplement forestier se caractérise par un mode de renouvellement des arbres (régénération naturelle ou artificielle), par un régime (futaie, taillis, taillis sous futaie), par la structure (âge des arbres) et par la répartition des différentes essences d’arbres.
  • Étude de l'évolution des phénomènes cycliques de la vie des plantes (germination, floraison...) et des animaux (migration, hibernation...) en fonction des variations climatiques.
  • durée quotidienne de la lumière du jour
  • Processus par lequel les plantes fabriquent des sucres et de l'oxygène à partir de la lumière et du CO2
  • végétaux communément appelés roseaux, genre de plantes herbacées de la famille des Poaceae
  • Un protocole expérimental désigne l'ensemble des étapes et des règles à respecter pour mener une expérience scientifique.
  • Action qui consiste à remettre le cours d’eau dans une configuration plus naturelle, en recréant ses anciens méandres ou en créant un nouveau tracé avec des profils variés
  • Linéaire d'arbres en bordures de cours d'eau
  • Combinaison de la probabilité d’une inondation et des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées à une inondation.
  • Cours d’eau moyennement important, alimenté en eau par d’autres cours d’eau (affluents) et confluant avec un cours d’eau de plus grande importance
  • Petit cours d'eau peu profond, au débit modéré
  • processus selon lequel des particules de matières se déposent en couches
  • ensemble de particules en suspension dans l'eau, l'atmosphère ou la glace, qui a finit par se déposer sous l'effet de la pesanteur souvent en couches ou strates successives
  • groupes d'espèces
  • méthodes limitant le travail du sol
  • micro-formes en buttes ou en mottes plus ou moins arrondies, de 40 centimètres à plus d'un mètre de haut
  • Capacité d'une entreprise à générer de la richesse par son cycle de production

Mieux connaitre son territoire pour orienter ses actions

Connaitre pour protéger

Les collectivités locales jouent un rôle central dans la préservation de la biodiversité. Acteurs majeurs des territoires, elles agissent au quotidien pour leur développement et pour le maintien d’un cadre de vie agréable pour ses habitants. Réaliser l’inventaire de la biodiversité de son territoire est une étape indispensable pour connaitre les enjeux spécifiques de sa commune (espèces présentes, milieux d’intérêts, etc.) et donc mettre en place les actions de préservation et de valorisation adaptées. 

Intégrer la biodiversité dans ses projets

La biodiversité est présente partout, sous de nombreuses formes. Elle peut être remarquable car rare et menacée ou être ordinaire car commune dans nos territoires. Dans les 2 cas, elle est indispensable à l’équilibre du monde dans lequel nous vivons : elle fournit de nombreux services à l’Homme tel que la production de notre alimentation, de notre oxygène ou encore la dégradation de nos déchets organiques.

Les activités humaines impactent cette biodiversité et les actions des collectivités ont un rôle clé à l’échelle locale. En effet, l’entretien des espaces publics, la gestion de l’éclairage ou encore les choix d’urbanisme ont un impact plus ou moins importants selon les décisions qui sont prises. Ainsi, la mise en place d’une gestion différenciée des espaces verts, le choix d’un matériel d’éclairage moins impactant ou la réduction de l’étalement urbain vont permettre de préserver la biodiversité de son territoire.

La collectivité a donc de nombreuses cartes en main pour préserver cette biodiversité qui fait la richesse de son territoire.

Pourquoi faire un IBC/ABC ?

Véritables outils d’aide à la décision, les IBC et ABC permettent aux collectivités d’aménagement leur territoire en prenant en compte la biodiversité dans tous les champs de compétences (gestion des espaces verts, urbanisme, éclairage, gestion de l’eau, etc.) selon les enjeux propres à son territoire.

Qu’est-ce qu’un IBC et un ABC ?

Lancés en 2010 par le ministère en charge de l’environnement, les atlas de la biodiversité communale (ABC) constituent un dispositif national financé aujourd’hui par l’Office français de la biodiversité. Ce dispositif a été complété en Centre-Val de Loire la même année par les inventaires de la biodiversité communale (IBC), eux-mêmes financés par le Conseil Régional, afin de multiplier le nombre de collectivités soutenues.

Des objectifs similaires

La réalisation de ces inventaires/atlas a pour objectifs : 

  • d’acquérir des données sur la biodiversité et de réaliser un état des lieux du patrimoine naturel communal
  • de sensibiliser et mobiliser élus, agents techniques et citoyens autour des enjeux de la biodiversité
  • d’accompagner les collectivités volontaires pour initier des actions concrètes en fonction des enjeux identifiés

Un accompagnement financier

A l’initiative d’une collectivité, les IBC et ABC peuvent être mis en œuvre par le réseau associatif de France Nature Environnement (FNE) Centre-Val de Loire ou par un bureau d’étude selon le format souhaité : par convention ou marché public. 

Ces outils peuvent bénéficier d’un financement jusqu’à 80%, via l’un ou l’autre des dispositifs suivants : 

Financement au fil de l’eau par la Région via les contrats de solidarité territoriale (CRST), selon les enveloppes disponibles par territoire de contractualisation (portage du projet et gestion administrative par les collectivités ou associations accompagnantes)

Financement par un appel à projet national annuel lancé par l’OFB (portage du projet et gestion administrative par les collectivités)

Vue aérienne d'Epeigné-les-Bois (37) © Epéigné-les-Bois

Contact
Benjamin VIRELY

En charge de l'accompagnement des acteurs

Agence régionale de la biodiversité Centre-Val de Loire (ARB CVL)