Un mois pour les zones humides L'Oeuf, rivière passant par Estouy (45) © VG Événement 02 février 2021 A l’occasion de la journée mondiale des zones humides célébrée chaque année le 2 février, l’Agence régionale de la biodiversité vous invite à plusieurs rendez-vous tout au long du mo
Informations générales
Date de l'actualité
02 fév .21
  • Type d'événement
    Mois des zones humides
  • Démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences. Pour les systèmes humains, il s’agit d’atténuer les effets préjudiciables et d’exploiter les effets bénéfiques. Pour les systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu ainsi qu’à ses conséquences (GIEC).
  • suspension de particules dans un gaz
  • pouvoir réfléchissant d’une surface
  • basiques, le contraire d'acides
  • dépôts sédimentaires constitués de matériaux solides tels du sable, de la vase, de l'argile, des galets, du limon et des graviers, transportés par les eaux d’un cours d’eau, le plus souvent intermittent, sur une plaine inondable, un delta, une plage ou autre équivalent
  • coléoptères ravageurs des crucifères (colza, choux).
  • cavités profondes et irrégulières
  • désigne un sol cultivé en agriculture
  • période sévère de basses eaux
  • Intervention humaine visant à réduire les sources ou à renforcer les puits de gaz à effet de serre (GIEC).
  • ensemble des espèces d'oiseaux d'une région donnée
  • remblais de terres et de graviers le long d'un cours d'eau, qui permettent de former les méandres (virages)
  • En biologie, ensemble de la matière organique d'origine végétale, animale, bactérienne ou fongique.
  • processus d'innovation et ingénierie qui s'inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant
  • dont la coquille est formée de deux valves, reliées par une charnière, un ligament corné flexible et un ou deux muscles > par exemple chez les coques, moules, palourdes, pétoncles, huîtres, couteaux, coquilles Saint-Jacques...
  • sur des sols calcaires
  • phénomène physique à l’origine d’échange de chaleur via un fluide
  • montées soudaines du niveau d'eau dans un cours d'eau
  • qualifie un organisme aquicole vivant et se reproduisant en eau douce
  • Arrêt du remplissage du grain de blé lors de sa phase de maturation à cause de trop grandes chaleurs (canicule). Cela a pour effet de diminuer le poids du grain et donc le rendement.
  • étude scientifique du comportement animal principalement en milieu naturel
  • niveler, lisser
  • période où le niveau d'eau d'un cours d'eau est le plus bas
  • accumulation excessive de nutriments au sein d'un écosystème aquatique.
  • épanchements de liquide organique
  • types différents d'écoulement présents dans un cours d'eau (rapides, plats, radiers, mouilles)
  • Cours d'eau se jetant directement dans la mer, quelle que soit son importance
  • Phénomène artificiel de morcellement de l'espace (définition de l'Insee)
  • période de reproduction des poissons
  • une zone de gagnage est un endroit utilisé par des animaux sauvages pour se nourrir
  • Qui concerne la répartition selon leur diamètre, des particules des roches, sables, et graviers.
  • Le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) sur le sol, regroupant les ministères de l’agriculture et de l’environnement, l’OFB, l’INRAE, l’IGN, le BRGM, l’ADEME et l’IRD a pour mission de compiler et traiter les informations sur les sols relative à leur inventaire, leur conservation, leur analyse et leur qualité.
  • qui possède les organes reproducteurs des deux sexes
  • mouvement, distribution et qualité de l'eau
  • L’hydromorphologie c’est l’étude de la morphologie des cours d'eau (nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.) des cours d’eau, fleuves et rivières, et notamment l’évolution des profils en long et en travers et du tracé planimétrique. <br />L’hydromorphologie c’est aussi l’étude des caractéristiques physiques naturelles des rivières et de leurs annexes hydrauliques (les variations de profondeur, de courant, la structure et la politique d’entretien et d’aménagement de ces rivières et fleuves).
  • à propos d'un flux, qui se dirige vers un système avec lequel il va interagir
  • Espèce qui est liée très fortement à cet organisme ou ce milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci
  • rayonnements électromagnétiques d’une longueur d’onde supérieure à celle de la lumière, ne leur permettant pas d’être visibles.
  • qui mangent la lignine, principal composant du bois avec la cellulose et l'hémicellulose
  • feuilles mortes, aiguilles, branches, fruits, mousses que composent les premiers centimètres sur le sol
  • variations artificielles du niveau d'eau d'un plan d'eau, d'une voie navigable ou d'une retenue exploitée
  • seuils, radiers de pont, passages busés, barrages, etc. qui sont de nature à altérer la migration des espèces aquatiques, ainsi que la diversité et la qualité des habitats naturels disponibles (définition de l'Insee)
  • relatifs aux marais
  • Un peuplement forestier se caractérise par un mode de renouvellement des arbres (régénération naturelle ou artificielle), par un régime (futaie, taillis, taillis sous futaie), par la structure (âge des arbres) et par la répartition des différentes essences d’arbres.
  • Étude de l'évolution des phénomènes cycliques de la vie des plantes (germination, floraison...) et des animaux (migration, hibernation...) en fonction des variations climatiques.
  • durée quotidienne de la lumière du jour
  • Processus par lequel les plantes fabriquent des sucres et de l'oxygène à partir de la lumière et du CO2
  • végétaux communément appelés roseaux, genre de plantes herbacées de la famille des Poaceae
  • Un protocole expérimental désigne l'ensemble des étapes et des règles à respecter pour mener une expérience scientifique.
  • Action qui consiste à remettre le cours d’eau dans une configuration plus naturelle, en recréant ses anciens méandres ou en créant un nouveau tracé avec des profils variés
  • Linéaire d'arbres en bordures de cours d'eau
  • Combinaison de la probabilité d’une inondation et des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées à une inondation.
  • Cours d’eau moyennement important, alimenté en eau par d’autres cours d’eau (affluents) et confluant avec un cours d’eau de plus grande importance
  • Petit cours d'eau peu profond, au débit modéré
  • processus selon lequel des particules de matières se déposent en couches
  • ensemble de particules en suspension dans l'eau, l'atmosphère ou la glace, qui a finit par se déposer sous l'effet de la pesanteur souvent en couches ou strates successives
  • groupes d'espèces
  • méthodes limitant le travail du sol
  • micro-formes en buttes ou en mottes plus ou moins arrondies, de 40 centimètres à plus d'un mètre de haut
  • Capacité d'une entreprise à générer de la richesse par son cycle de production

L’ARB Centre-Val de Loire coordonne à l’échelle régionale la journée mondiale et le mois des zones humides en lien avec l’association Ramsar France. Tout au long du mois de février 2021, les zones humides seront à l’honneur au travers de différents rendez-vous.

De nombreuses animations sont proposées partout en France et en Centre-Val de Loire. La plupart seront animées en ligne compte-tenu des mesures sanitaires.
Consultez le programme des animations du mois, région par région, sur la plateforme journée mondiale des zones humides.

L’ARB Centre-Val de Loire publiera sur son site plusieurs articles au fil de l’eau, partant à la découverte de certaines zones humides de notre territoire et d’exemples d’actions de préservation et restauration des milieux.
> rendez-vous régulièrement sur cette page pour aller à la rencontre des membres de l’ARB et découvrir leurs actions en faveur des zones humides.

Préserver des services vitaux et irremplaçables

L’eau est indispensable à la vie et les zones humides, espaces de transition entre la terre et l’eau, jouent un rôle essentiel pour préserver cette ressource rare et précieuse. Les zones humides nous apportent également des services vitaux : approvisionnement en eau douce, prévention des inondations, lutte contre le changement climatique, dépollution et purification de l’eau…

Malheureusement, elles disparaissent à un rythme 3 fois plus rapide que celui de la déforestation (67% des zones humides ont disparu en France depuis 1970). L’urbanisation, l’intensification des pratiques agricoles, les prélèvements d’eau excessifs, la pollution, le dérèglement climatique en sont les principales causes.

Si notre région bénéficie d’une diversité de zones humides (étangs, lacs, marais, tourbières, prairies humides, mares, forêts humides) et d’un site classé Ramsar : la Brenne, celle-ci n’est pas épargnée par ces phénomènes et voit ses zones humides aussi menacées.

Les préserver est un enjeu majeur qui coûte 5 fois moins cher que de compenser la perte des services rendus.

La journée mondiale des zones humides commémore la signature de la « Convention sur les zones humides », aussi appelée convention Ramsar car signée dans la ville iranienne du même nom en 1971. Ce traité intergouvernemental sert de cadre à la conservation et à l’utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources. L’édition 2021 marque également le 50eme anniversaire de la Convention de Ramsar sur les zones humides. Aujourd’hui la convention de Ramsar reconnaît plus de 2400 zones humides d’importance internationale dans 171 pays - dont 50 en France. Cela représente une surface équivalente à l’Argentine.  

L'Oeuf, rivière passant par Estouy (45) © VG Événement 02 février 2021 A l’occasion de la journée mondiale des zones humides célébrée chaque année le 2 février, l’Agence régionale de la biodiversité vous invite à plusieurs rendez-vous tout au long du mo