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Deux collectivités du Centre-Val de Loire lauréates du concours Capitale Française de la Biodiversité 2025
Informations générales
Date de l'actualité
27 oct .25
  • Type d'événement
    Palmarès
  • Démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences. Pour les systèmes humains, il s’agit d’atténuer les effets préjudiciables et d’exploiter les effets bénéfiques. Pour les systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu ainsi qu’à ses conséquences (GIEC).
  • suspension de particules dans un gaz
  • pouvoir réfléchissant d’une surface
  • basiques, le contraire d'acides
  • dépôt sédimentaire transporté par les eaux d’un cours d’eau (gravier, sable, argile…)
  • coléoptères ravageurs des crucifères (colza, choux).
  • qui disséminent leurs grains de pollen grâce au vent
  • cavités profondes et irrégulières
  • désigne un sol cultivé en agriculture
  • période sévère de basses eaux
  • Intervention humaine visant à réduire les sources ou à renforcer les puits de gaz à effet de serre (GIEC).
  • ensemble des espèces d'oiseaux d'une région donnée
  • remblais de terres et de graviers le long d'un cours d'eau, qui permettent de former les méandres (virages)
  • En biologie, ensemble de la matière organique d'origine végétale, animale, bactérienne ou fongique.
  • processus d'innovation et ingénierie qui s'inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant
  • dont la coquille est formée de deux valves, reliées par une charnière, un ligament corné flexible et un ou deux muscles > par exemple chez les coques, moules, palourdes, pétoncles, huîtres, couteaux, coquilles Saint-Jacques...
  • sur des sols calcaires
  • matière naturelle qui compose la carapace des insectes (se prononce [ki.tin])
  • moyenne des conditions météorologiques sur une longue période (30 ans)
  • phénomène physique à l’origine d’échange de chaleur via un fluide
  • montées soudaines du niveau d'eau dans un cours d'eau
  • qualifie un organisme aquicole vivant et se reproduisant en eau douce
  • petites particules circulaires et minces qui ornent la surface supérieure du corps
  • Arrêt du remplissage du grain de blé lors de sa phase de maturation à cause de trop grandes chaleurs (canicule). Cela a pour effet de diminuer le poids du grain et donc le rendement.
  • étude scientifique du comportement animal principalement en milieu naturel
  • niveler, lisser
  • les ailes dures qui recouvrent l’abdomen d'insectes comme les coléoptères
  • obstruction du lit d'un cours d'eau
  • période où le niveau d'eau d'un cours d'eau est le plus bas
  • accumulation excessive de nutriments au sein d'un écosystème aquatique.
  • le cumul des expositions à des facteurs environnementaux (c'est-à-dire non génétiques) que subit un organisme, de sa conception à sa fin de vie, en passant par le développement in utero, complétant l'effet du génome
  • épanchements de liquide organique
  • types différents d'écoulement présents dans un cours d'eau (rapides, plats, radiers, mouilles)
  • action de couper et enlever les plantes aquatiques des rivières ou des étangs
  • Cours d'eau se jetant directement dans la mer, quelle que soit son importance
  • Phénomène artificiel de morcellement de l'espace (définition de l'Insee)
  • période de reproduction des poissons
  • lieux aquatiques où se reproduisent les poissons et les amphibiens et par extension les mollusques et les crustacés - l'endroit où les femelles déposent leurs œufs
  • une zone de gagnage est un endroit utilisé par des animaux sauvages pour se nourrir
  • Qui concerne la répartition selon leur diamètre, des particules des roches, sables, et graviers.
  • Le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) sur le sol, regroupant les ministères de l’agriculture et de l’environnement, l’OFB, l’INRAE, l’IGN, le BRGM, l’ADEME et l’IRD a pour mission de compiler et traiter les informations sur les sols relative à leur inventaire, leur conservation, leur analyse et leur qualité.
  • Plante qui vit dans la vase mais dont les feuilles sont au-dessus de la ligne de flottaison : l'appareil végétatif et reproducteur est totalement aérien.
  • qui possède les organes reproducteurs des deux sexes
  • mouvement, distribution et qualité de l'eau
  • L’hydromorphologie c’est l’étude de la morphologie des cours d'eau (nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.) des cours d’eau, fleuves et rivières, et notamment l’évolution des profils en long et en travers et du tracé planimétrique. <br />L’hydromorphologie c’est aussi l’étude des caractéristiques physiques naturelles des rivières et de leurs annexes hydrauliques (les variations de profondeur, de courant, la structure et la politique d’entretien et d’aménagement de ces rivières et fleuves).
  • Plante semi-aquatique qui nécessite d'avoir les racines mouillées. Elle a un absolu besoin de vivre dans l'eau et non seulement en milieu humide.
  • Plante issue de lieux humides et parfois temporairement inondés. Elle peut vivre en milieu terrestre.
  • à propos d'un flux, qui se dirige vers un système avec lequel il va interagir
  • Espèce qui est liée très fortement à cet organisme ou ce milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci
  • rayonnements électromagnétiques d’une longueur d’onde supérieure à celle de la lumière, ne leur permettant pas d’être visibles.
  • qui sont faites de bois ou qui ressemblent à du bois
  • qui mangent la lignine, principal composant du bois avec la cellulose et l'hémicellulose
  • feuilles mortes, aiguilles, branches, fruits, mousses que composent les premiers centimètres sur le sol
  • variations artificielles du niveau d'eau d'un plan d'eau, d'une voie navigable ou d'une retenue exploitée
  • le temps qu'il fait à un instant et à un endroit donnés
  • Urbanisation dispersée (habitat individuel, bâtiments agricoles, etc.) dans des espaces demeurés naturels, agricoles ou forestiers.
  • Petite protubérance en forme de boule au niveau des racines des plantes, développée sous l'action d'une symbiose entre la plante et des bactéries fixatrices d'azote. Les racines des légumineuses (pois, fèves, trèfles) en sont garnies.
  • Petites protubérances en forme de boules au niveau des racines des plantes, développées sous l'action d'une symbiose entre la plante et des bactéries fixatrices d'azote. Les racines des légumineuses (pois, fèves, trèfles) en sont garnies.
  • seuils, radiers de pont, passages busés, barrages, etc. qui sont de nature à altérer la migration des espèces aquatiques, ainsi que la diversité et la qualité des habitats naturels disponibles (définition de l'Insee)
  • Plus vaste écozone du globe terrestre, elle regroupe l’Europe, l’Asie du nord, l’Afrique du nord et une petite partie du Moyen-Orient.
  • relatifs aux marais
  • Un peuplement forestier se caractérise par un mode de renouvellement des arbres (régénération naturelle ou artificielle), par un régime (futaie, taillis, taillis sous futaie), par la structure (âge des arbres) et par la répartition des différentes essences d’arbres.
  • Étude de l'évolution des phénomènes cycliques de la vie des plantes (germination, floraison...) et des animaux (migration, hibernation...) en fonction des variations climatiques.
  • durée quotidienne de la lumière du jour
  • Processus par lequel les plantes fabriquent des sucres et de l'oxygène à partir de la lumière et du CO2
  • végétaux communément appelés roseaux, genre de plantes herbacées de la famille des Poaceae
  • Un protocole expérimental désigne l'ensemble des étapes et des règles à respecter pour mener une expérience scientifique.
  • Action qui consiste à remettre le cours d’eau dans une configuration plus naturelle, en recréant ses anciens méandres ou en créant un nouveau tracé avec des profils variés
  • Linéaire d'arbres en bordures de cours d'eau
  • Combinaison de la probabilité d’une inondation et des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées à une inondation.
  • Cours d’eau moyennement important, alimenté en eau par d’autres cours d’eau (affluents) et confluant avec un cours d’eau de plus grande importance
  • Petit cours d'eau peu profond, au débit modéré
  • se dit d'un organisme qui réalise tout ou une partie de son cycle de vie dans le bois en décomposition, ou des produits de cette décomposition.
  • se dit d'organismes qui réalisent tout ou une partie de leur cycle de vie dans le bois en décomposition, ou des produits de cette décomposition.
  • processus selon lequel des particules de matières se déposent en couches
  • ensemble de particules en suspension dans l'eau, l'atmosphère ou la glace, qui a finit par se déposer sous l'effet de la pesanteur souvent en couches ou strates successives
  • groupes d'espèces
  • méthodes limitant le travail du sol
  • micro-formes en buttes ou en mottes plus ou moins arrondies, de 40 centimètres à plus d'un mètre de haut
  • trouble, mêlé de particules en suspension rendant la matière opaque
  • Capacité d'une entreprise à générer de la richesse par son cycle de production
  • millième de millimètre

Organisé depuis 2010 par l’Office français de la biodiversité et Plante & Cité, le concours Capitale française de la Biodiversité identifie, valorise et diffuse les meilleures actions réalisées par des communes et intercommunalités françaises exemplaires en faveur du vivant, de la nature et des paysages.

Deux collectivités du Centre-Val de Loire lauréates en 2025

Huit collectivités ont été distinguées pour l’excellence de leur action autour du thème « Culture(s) & Biodiversité » et se sont vu décerner un trophée de Meilleure commune ou intercommunalité pour la Biodiversité 2025 : Mesnières en Bray, Angoulême, Tours, les communautés de communes Côte d’Émeraude et Bruyères Vallons des Vosges, Agglopolys agglomération de Blois, CapAtlantique La Baule-Guérande Agglo et Muttersholtz.

Muttersholtz remporte le titre de Capitale française de la Biodiversité 2025 pour le porte-étendard de ces territoires champions de la nature.

Tours, meilleure grande ville 2025

Déjà reconnue pour la qualité de sa gestion écologique de ses espaces verts, la Ville de Tours accélère sa transition en faveur de la biodiversité urbaine et du lien entre habitants et nature. Adopté en 2020, le plan Nature en ville structure l’ensemble des actions municipales autour d’un objectif clair : rendre la ville plus verte et plus vivante. En plus des nombreuses actions issues du buget communal, Tours anime un dispositif original de mécénat d’entreprise, qui a permis de mobiliser plus de 500 000 euros pour financer des projets concrets : plantations d’arbres et arbustes, désimperméabilisation et gestion intégrée des eaux pluviales. Tours affirme aussi son rôle de ville scientifique et naturaliste grâce à son Muséum d’Histoire naturelle et son Jardin botanique engagé dans la sauvegarde des espèces locales et du patrimoine génétique régional. Avec le programme Jardins gourmands et solidaires, elle relie jardinage biologique, bonnes pratiques alimentaires et aide concrète aux foyers les plus démunis avec plus de 10 tonnes de légumes produits par les jardiniers municipaux et distribués via des associations locales. Enfin, la ville est signataire du Manifeste de la Loire, et œuvre en faveur des droits du Fleuve, reconnue Citoyenne d’honneur.

Exemple de désimperméabilisation de l'espace public @ Gilles LECUIR
Exemple de désimperméabilisation de l'espace public @ Gilles LECUIR
Un des Jardins Gourmands et Solidaires © Ville de Tours
Un des Jardins Gourmands et Solidaires © Ville de Tours
Exemple de végétalisation avec la Place Pilorget - Beltrame © Gilles LECUIR
Exemple de végétalisation avec la Place Pilorget - Beltrame © Gilles LECUIR

Agglopolys, meilleure intercommunalité urbaine

Vue depuis les berges de Loire © Sandrine LARRAMANDY
Vue depuis les berges de Loire © Sandrine LARRAMANDY

Agglopolys, la communauté d’agglomération de Blois, articule étroitement les enjeux liés à la biodiversité, au climat et à la culture du risque. Forte d’un Atlas de la Biodiversité Communale couvrant 43 communes, la collectivité s’appuie sur un réseau d’associations naturalistes et sur la formation de ses 1 600 agents pour faire émerger une véritable culture du vivant à tous les niveaux de l’action publique. Agglopolys mène également des projets exemplaires de renaturation, comme la reconversion du secteur de La Bouillie, ancien déversoir de crue de la Loire : 52 hectares déconstruits et rendus à la nature et aux activités de loisirs ou d’agriculture. Avec l’Observatoire Loire et le projet culturel REGARD, la collectivité fait du fleuve un lieu d’expérimentation artistique, éducative et citoyenne, reliant patrimoine, écologie et créativité. Le programme Pasto’Loire animé par le Conservatoire d’espaces naturels Centre-Val de Loire, complète cette action en conjugant élevage local et gestion écologique.

Transhumance sur les berges de la Loire © Agglopolys
Transhumance sur les berges de la Loire © Agglopolys
Parcs des Méées @ Sandrine LARRAMANDY
Parcs des Méées @ Sandrine LARRAMANDY

Un recueil de plus d'une centaine d'actions inspirantes

Pour cette édition 2025, une soixantaine de collectivités ont témoigné de leurs réussites et fiertés autour d’un thème volontairement très large,« Culture(s) & Biodiversité » : arts mais aussi culture scientifique et naturaliste bien entendu, patrimoine et même agriculture, horticulture, traditions, histoire... Leurs témoignages constituent un recueil inspirant de plus d’une centaine d’actions exemplaires.
Parmi ces actions, vous pouvez évidemment retrouver celles de Tours et d'Agglopolys, mais également de 6 autres collectivités du Centre-Val de Loire : Blois, Bourges, Cheverny, Bélâbre, la Communauté de Communes du Grand Chambord et la Communauté de Communes Touraine Ouest Val de Loire
 

Vous pouvez retrouver l'intégralité du palmarès 2025 sur le site du concours.

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