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[À l'heure de la biodiv' !] Parcours de l'eau 3/4 : Saisir les opportunités des milieux humides Mare Forestière © ARB Centre-Val de Loire
Informations générales
Dates de l'événement
Retour sur événement
Le 23 avr .25
11h00 - 12h00
  • Type d'événement
    Webinaire
  • Organisé par
    Organisé par
    Agence régionale de la biodiversité Centre-Val de Loire
  • Démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, ainsi qu’à ses conséquences. Pour les systèmes humains, il s’agit d’atténuer les effets préjudiciables et d’exploiter les effets bénéfiques. Pour les systèmes naturels, l’intervention humaine peut faciliter l’adaptation au climat attendu ainsi qu’à ses conséquences (GIEC).
  • suspension de particules dans un gaz
  • pouvoir réfléchissant d’une surface
  • basiques, le contraire d'acides
  • dépôts sédimentaires constitués de matériaux solides tels du sable, de la vase, de l'argile, des galets, du limon et des graviers, transportés par les eaux d’un cours d’eau, le plus souvent intermittent, sur une plaine inondable, un delta, une plage ou autre équivalent
  • coléoptères ravageurs des crucifères (colza, choux).
  • qui disséminent leurs grains de pollen grâce au vent
  • cavités profondes et irrégulières
  • désigne un sol cultivé en agriculture
  • période sévère de basses eaux
  • Intervention humaine visant à réduire les sources ou à renforcer les puits de gaz à effet de serre (GIEC).
  • ensemble des espèces d'oiseaux d'une région donnée
  • remblais de terres et de graviers le long d'un cours d'eau, qui permettent de former les méandres (virages)
  • En biologie, ensemble de la matière organique d'origine végétale, animale, bactérienne ou fongique.
  • processus d'innovation et ingénierie qui s'inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant
  • dont la coquille est formée de deux valves, reliées par une charnière, un ligament corné flexible et un ou deux muscles > par exemple chez les coques, moules, palourdes, pétoncles, huîtres, couteaux, coquilles Saint-Jacques...
  • sur des sols calcaires
  • matière naturelle qui compose la carapace des insectes (se prononce [ki.tin])
  • moyenne des conditions météorologiques sur une longue période (30 ans)
  • phénomène physique à l’origine d’échange de chaleur via un fluide
  • montées soudaines du niveau d'eau dans un cours d'eau
  • qualifie un organisme aquicole vivant et se reproduisant en eau douce
  • petites particules circulaires et minces qui ornent la surface supérieure du corps
  • Arrêt du remplissage du grain de blé lors de sa phase de maturation à cause de trop grandes chaleurs (canicule). Cela a pour effet de diminuer le poids du grain et donc le rendement.
  • étude scientifique du comportement animal principalement en milieu naturel
  • niveler, lisser
  • les ailes dures qui recouvrent l’abdomen d'insectes comme les coléoptères
  • obstruction du lit d'un cours d'eau
  • période où le niveau d'eau d'un cours d'eau est le plus bas
  • accumulation excessive de nutriments au sein d'un écosystème aquatique.
  • le cumul des expositions à des facteurs environnementaux (c'est-à-dire non génétiques) que subit un organisme, de sa conception à sa fin de vie, en passant par le développement in utero, complétant l'effet du génome
  • épanchements de liquide organique
  • types différents d'écoulement présents dans un cours d'eau (rapides, plats, radiers, mouilles)
  • action de couper et enlever les plantes aquatiques des rivières ou des étangs
  • Cours d'eau se jetant directement dans la mer, quelle que soit son importance
  • Phénomène artificiel de morcellement de l'espace (définition de l'Insee)
  • période de reproduction des poissons
  • lieux aquatiques où se reproduisent les poissons et les amphibiens et par extension les mollusques et les crustacés - l'endroit où les femelles déposent leurs œufs
  • une zone de gagnage est un endroit utilisé par des animaux sauvages pour se nourrir
  • Qui concerne la répartition selon leur diamètre, des particules des roches, sables, et graviers.
  • Le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) sur le sol, regroupant les ministères de l’agriculture et de l’environnement, l’OFB, l’INRAE, l’IGN, le BRGM, l’ADEME et l’IRD a pour mission de compiler et traiter les informations sur les sols relative à leur inventaire, leur conservation, leur analyse et leur qualité.
  • Plante qui vit dans la vase mais dont les feuilles sont au-dessus de la ligne de flottaison : l'appareil végétatif et reproducteur est totalement aérien.
  • qui possède les organes reproducteurs des deux sexes
  • mouvement, distribution et qualité de l'eau
  • L’hydromorphologie c’est l’étude de la morphologie des cours d'eau (nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.) des cours d’eau, fleuves et rivières, et notamment l’évolution des profils en long et en travers et du tracé planimétrique. <br />L’hydromorphologie c’est aussi l’étude des caractéristiques physiques naturelles des rivières et de leurs annexes hydrauliques (les variations de profondeur, de courant, la structure et la politique d’entretien et d’aménagement de ces rivières et fleuves).
  • Plante semi-aquatique qui nécessite d'avoir les racines mouillées. Elle a un absolu besoin de vivre dans l'eau et non seulement en milieu humide.
  • Plante issue de lieux humides et parfois temporairement inondés. Elle peut vivre en milieu terrestre.
  • à propos d'un flux, qui se dirige vers un système avec lequel il va interagir
  • Espèce qui est liée très fortement à cet organisme ou ce milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci
  • rayonnements électromagnétiques d’une longueur d’onde supérieure à celle de la lumière, ne leur permettant pas d’être visibles.
  • qui sont faites de bois ou qui ressemblent à du bois
  • qui mangent la lignine, principal composant du bois avec la cellulose et l'hémicellulose
  • feuilles mortes, aiguilles, branches, fruits, mousses que composent les premiers centimètres sur le sol
  • variations artificielles du niveau d'eau d'un plan d'eau, d'une voie navigable ou d'une retenue exploitée
  • le temps qu'il fait à un instant et à un endroit donnés
  • Petite protubérance en forme de boule au niveau des racines des plantes, développée sous l'action d'une symbiose entre la plante et des bactéries fixatrices d'azote. Les racines des légumineuses (pois, fèves, trèfles) en sont garnies.
  • Petites protubérances en forme de boules au niveau des racines des plantes, développées sous l'action d'une symbiose entre la plante et des bactéries fixatrices d'azote. Les racines des légumineuses (pois, fèves, trèfles) en sont garnies.
  • seuils, radiers de pont, passages busés, barrages, etc. qui sont de nature à altérer la migration des espèces aquatiques, ainsi que la diversité et la qualité des habitats naturels disponibles (définition de l'Insee)
  • Plus vaste écozone du globe terrestre, elle regroupe l’Europe, l’Asie du nord, l’Afrique du nord et une petite partie du Moyen-Orient.
  • relatifs aux marais
  • Un peuplement forestier se caractérise par un mode de renouvellement des arbres (régénération naturelle ou artificielle), par un régime (futaie, taillis, taillis sous futaie), par la structure (âge des arbres) et par la répartition des différentes essences d’arbres.
  • Étude de l'évolution des phénomènes cycliques de la vie des plantes (germination, floraison...) et des animaux (migration, hibernation...) en fonction des variations climatiques.
  • durée quotidienne de la lumière du jour
  • Processus par lequel les plantes fabriquent des sucres et de l'oxygène à partir de la lumière et du CO2
  • végétaux communément appelés roseaux, genre de plantes herbacées de la famille des Poaceae
  • Un protocole expérimental désigne l'ensemble des étapes et des règles à respecter pour mener une expérience scientifique.
  • Action qui consiste à remettre le cours d’eau dans une configuration plus naturelle, en recréant ses anciens méandres ou en créant un nouveau tracé avec des profils variés
  • Linéaire d'arbres en bordures de cours d'eau
  • Combinaison de la probabilité d’une inondation et des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, le patrimoine culturel et l’activité économique associées à une inondation.
  • Cours d’eau moyennement important, alimenté en eau par d’autres cours d’eau (affluents) et confluant avec un cours d’eau de plus grande importance
  • Petit cours d'eau peu profond, au débit modéré
  • se dit d'un organisme qui réalise tout ou une partie de son cycle de vie dans le bois en décomposition, ou des produits de cette décomposition.
  • se dit d'organismes qui réalisent tout ou une partie de leur cycle de vie dans le bois en décomposition, ou des produits de cette décomposition.
  • processus selon lequel des particules de matières se déposent en couches
  • ensemble de particules en suspension dans l'eau, l'atmosphère ou la glace, qui a finit par se déposer sous l'effet de la pesanteur souvent en couches ou strates successives
  • groupes d'espèces
  • méthodes limitant le travail du sol
  • micro-formes en buttes ou en mottes plus ou moins arrondies, de 40 centimètres à plus d'un mètre de haut
  • trouble, mêlé de particules en suspension rendant la matière opaque
  • Capacité d'une entreprise à générer de la richesse par son cycle de production
  • millième de millimètre

L'eau dans nos territoires apporte son lot de défis pour assurer une quantité et une qualité nécessaires aux usages humains et aux besoins de nos écosystèmes. De plus, la nécessaire adaptation aux changements climatiques nous encourage à repenser nos actions tout au long de son parcours et à imaginer des solutions pour prévenir les risques d'érosion, de sécheresses ou d'inondations. 

Heureusement, la nature nous inspire un grand nombre de solutions réalistes, multifonctionnelles, adaptées aux enjeux de nos sociétés.

4 webinaires pour agir tout au long du parcours de l'eau !

Chaque mois un webinaire d'une heure :

  1. Parcours de l'eau 1/4 : Les solutions naturelles pour la gestion du pluvial 26 février 2025
  2. Parcours de l'eau 2/4 : Contrer le ruissellement en milieu rural 25 mars 2025
  3. Parcours de l'eau 3/4 : Saisir les opportunités des milieux humides 23 avril 2025
  4. Parcours de l'eau 4/4 : Approche régionale des leviers et exemples de Solutions fondées sur la Nature liées à l'eau Fin juin 2025

Tous les replays des webinaires seront accessibles sur les pages du Portail, avec un résumé des échanges et des ressources en lien avec la thématique.

Au programme

Ce webinaire met en lumière le rôle stratégique des milieux humides dans le parcours de l’eau. En plus de leur valeur écologique, ces milieux offrent de véritables leviers d’action pour les territoires, à condition d’être reconnus et protégés. Ensemble, nous avons vu comment mieux les prendre en compte, les préserver, et leur redonner toute leur place dans les documents d'urbanisme (SCOT, PLU, etc.).

Quand ?

Mercredi 23 avril de 11h à 12h

Pour qui ?

Collectivités / secteur public

Acteurs de l'aménagement

Entreprises

Comment ?

En ligne via Teams

Intervenants

  • Pascale Larmande (Écologue, ARB Centre-Val de Loire)
  • Mylène Moreau (Animatrice territoriale milieux aquatiques, ARB Centre-Val de Loire)
  • Amandine Roullet (Chargée d’études environnement et agriculture indépendante)

Animation : Alan Méheust (Animateur territorial, ARB Centre-Val de Loire)

Retour sur ce webinaire

Vous trouverez ici les ressources de ce troisième webinaire du parcours de l'eau : le replay mais aussi les informations complémentaires à retenir, qui répondent aux questions posées par les participant·es. 

Pour aller plus loin sur la végétalisation, la rubrique "Vous aimerez aussi" vous propose plus de ressources sur les pages du Portail de la biodiversité !

Les petits plus à retenir

La réglementation des milieux et zones humides

Cadre international : Au niveau international, la Convention Ramsar définit les zones humides de manière large, incluant marais, tourbières, étendues d'eau, et même certains milieux marins (jusqu'à 6 mètres de profondeur).

Définition en France : La législation française a une définition plus restrictive, codifiée dans le code de l'environnement et précisée par des lois comme la loi sur l'eau et la loi DTR (Loi de 2005 sur relative au développement des territoires ruraux).

  • Définition loi sur l'eau : Initialement, la loi sur l'eau définissait les zones humides comme « les terrains exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre, de façon permanente ou temporaire, ou dont la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».

  • Précision de l'arrêté de 2008 : Un arrêté de 2008 a précisé cette définition, en se basant sur la morphologie des sols et la présence de végétation hydrophile (ou l'hydromorphie du sol en l'absence de végétation) pour l'identification et la délimitation des zones humides en métropole et en Corse.

  • Cas particulier des marais : Les marais ont une spécificité réglementaire liée à la gestion des niveaux d'eau, avec la nomenclature IOTA (installations, ouvrages, travaux et activités ayant des incidences sur l'eau et les milieux aquatiques) et à la jurisprudence.

Pour en savoir plus sur ces définitions rendez-vous sur les pages du centre de ressources zones humides.

La prélocalisation pour anticiper et orienter les choix d'amménagements

La prélocalisation consiste à identifier, à partir de données cartographiques et environnementales, les secteurs potentiellement favorables à la présence de zones humides. Son principal intérêt : réduire la zone d’investigation à explorer sur le terrain, et concentrer les efforts d’inventaire sur les secteurs les plus pertinents. Elle permet ainsi :

  • d’anticiper les enjeux dans les projets de territoire (urbanisme, infrastructures, gestion de l’eau) ;

  • d’orienter les diagnostics écologiques en amont ;

  • de gagner du temps et des moyens dans les démarches réglementaires.

Consultez le guide sur la prélocalisation des zones humides, publié par l'agence de l'eau Seine-Normandie.

Attention : une prélocalisation ne remplace pas un inventaire de terrain. Elle constitue une première enveloppe, à confirmer ou affiner par des inventaires pour identifier les zones humides effectives.

Les inventaires en Centre-Val de Loire

Plusieurs types d’inventaires peuvent coexister sur un territoire, avec des niveaux de précision variables. Lors du webinaire, trois grands cas ont été illustrés :

  • Les inventaires précis réalisés dans le cadre de SAGE ou de contrats de rivière
    Ces inventaires s’appuient sur des prospections de terrain (pédologie, végétation, hydromorphie) et permettent une délimitation fine des zones humides, directement mobilisable dans les documents d’urbanisme (ex : PLU de Monistrol-sur-Loire).

  • Les cartographies de zones humides probables
    Issues d’analyses à grande échelle (1/25 000), ces données permettent de repérer des enveloppes indicatives, utiles pour orienter les investigations. Mais leur précision reste insuffisante pour une traduction réglementaire à l’échelle parcellaire, notamment en PLUi.

Dans de nombreux territoires, aucun inventaire précis n’a encore été mené. En région Centre-Val de Loire, seuls 35 % du territoire sont aujourd’hui couverts par un inventaire validé, contre une moyenne nationale de 60 %.

Une cellule d'appui technique sur les zones humides peut vous accompagner pour comprendre et connaitre les possibilités de votre territoire.

Pour en savoir plus sur les milieux et les zones humides de région Centre-Val de loire visitez les pages dédiées du portail de la biodiversité.

Le financement des inventaires

Les agences de l'eau Loire Bretagne et Seine Normandie, proposent des financements pour les inventaires de zones humides, en particulier pour des projets à l'échelle de territoires comme les Plans Locaux d'Urbanisme intercommunaux (PLUi) ou les syndicats de rivières.

S'appuyer sur la pédagogie et la concertation

Les exemples abordés lors de l'intervention ont montré l'importance de la pédagogie et de la concertation. Cela passe par :

  • Associer les élus dès le début (diagnostic, visites de terrain) permet de mieux faire comprendre les enjeux liés aux zones humides et d’anticiper les contraintes d’aménagement.

  • Montrer concrètement sur le terrain ce qu’est une zone humide (sols, végétation, fonctions hydrologiques) renforce l’adhésion et facilite l’intégration de mesures de protection dans les documents d’urbanisme.

  • Favoriser l’évitement en amont, plutôt que la compensation a posteriori, devient plus acceptable politiquement quand les décisions sont co-construites.

  • Dans les territoires moins sensibilisés, il est utile de s’appuyer sur les réseaux existants (SAGE, Natura 2000, associations locales) pour porter collectivement les enjeux.

Les grandes étapes de la prise en compte dans les documents d'urbanisme

Intégrer les zones humides dès le diagnostic : le rapport de présentation du PLU/PLUi doit recenser les zones humides à partir d’inventaires existants ou d’enquêtes de terrain ciblées, notamment sur les secteurs à enjeu.

Traduire les enjeux dans le projet de territoire (PADD) : inscrire des objectifs clairs de préservation permet de poser un cadre politique qui guidera ensuite les règles et le zonage.

Mobiliser les outils réglementaires : plusieurs leviers permettent de protéger les zones humides dans le PLU :
• le zonage (ex : zones N ou non constructibles),
• l’article L.151-23 du Code de l’urbanisme, pour inscrire des prescriptions de protection,
• des orientations d’aménagement et de programmation (OAP) à vocation environnementale.

Adapter la précision des mesures au niveau de connaissance : Lorsque les inventaires sont incomplets, des protections plus souples (ex : zones tampons, corridors écologiques) peuvent être mises en place à titre conservatoire, en attendant des données plus précises.

Retrouvez plus d'informations sur ces étapes et des exemples dans la plaquette publiée par la Fédération des Conservatoires d'espaces naturels, dans le cadre du plan Loire.

Mare Forestière © ARB Centre-Val de Loire